jueves, 25 de agosto de 2011

une nuit d'été

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© mgab. / 'une nuit d'été'.



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lunes, 15 de agosto de 2011

au réveil

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sueño infancia, sueño albas repetidas
deliciosas naranjillas del amanecer
en tu brazo redondo que me cubre
y requiero otra vez.

[texto e imagen: © mgab.]



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martes, 2 de agosto de 2011

l'été

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[© Jessica Hines]


l'été c'est pour les voyages. même, ou surtout, s'ils sont immobiles

el verano es para los viajes. aunque, o sobre todo, sean inmóviles



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lunes, 18 de julio de 2011

plages

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© mgab. / le carnet argentin. 'plages'


où se cachent les plages heureuses qui habitent notre coeur ?



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miércoles, 6 de julio de 2011

homenaje al punto y coma

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mundo confuso; caminos embrollados; nacimientos promiscuos; trazos sospechosos; sangre y ventana; laberintos insolubles; autógrafos indescifrables; nidos acogedores; impulsos sanguinolentos; roces; ventana; albores; rayuelas salvadoras. yo.

[imagen: © Edwin Parker "Cy" Twombly, Jr. / texto: © mgab.]



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lunes, 27 de junio de 2011

la valise

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© mgab. / 'la valise'



la casualidad me hizo reencontrar a Chema Madoz, en otra orilla...



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miércoles, 8 de junio de 2011

hands

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© mgab. / manos / collage



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viernes, 27 de mayo de 2011

six

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© mgab. / le carnet rouge 3



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lunes, 9 de mayo de 2011

auto-portrait + 3

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du noir et du vide
un étretat sur la gauche du monde
et trois figures en dessous du rêve
croisées
fugitives
et primordiales sur l'instant arrêté.

[texte et image: © mgab. 'autoportrait + 3. devant une photo de Helena Almeida']



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jueves, 28 de abril de 2011

las atochas


© mgab. / le carnet rouge 2



hasta que la eternidad se acabe, sostengo la vida entre pequeñas muertes sin cesar, separadas las manos, que no conozco, de mi pecho...




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viernes, 15 de abril de 2011

un hilo...



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© mgab. / château, fil, cráneo [dibujos reencontrados en una antigua libreta]



...y hombrecillos raros llegan a tus ventanas
por el hilo tejido de palabras
tensado aún sobre mis cielos.

... d'étranges petits hommes arrivent à tes fenêtres
sur le fil tissé des mots
tendu encore sur mon ciel.





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domingo, 3 de abril de 2011

la casa encendida

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© mgab. / agenda 2011 / la casa encendida. collage


le monde est par moments irrespirable. mais la vie est si belle...

el mundo es irrespirable por momentos. pero la vida es tan hermosa...



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viernes, 18 de marzo de 2011

le jardin botanique

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Je suis venue admirer les camélias et les pivoines et j’aperçois les petites fleurs d’ail et les dicentras blanchir à l’ombre des somptueux pétales, du pâle aux roses forts, aux blancs de porcelaine dont les débris rouillés dorment entre l’humus ou bien en acrobate sur des branches baissées jusqu’à l’extrême, entre deux gouttes de soleil dernier.

Une plante dont j’ignore le nom déborde son haleine sur toutes les allées, des fleurs menues qu’on croirait plus sobres. On voit passer des vieux, elle à qui on donne la main comme une autre vie mais qui penche toujours, prête à la chûte, comme quand lui ne sera plus là. On dirait que déjà ils ne sont plus, face à ces jeunes habillés de noir dont la peau blanche les révèle citoyens du goudron ou de la nuit.

L’oasis des plantes rares abrite aussi le sifflement des merles et la cour maladroite des pigeons, et une porte italienne qui la sépare du roulement moelleux des roues sur les pavés. Il n’y a que les fontaines à rappeler l’hiver, le même bruit de l’eau éparpillée sur quelques feuilles mortes de pluie, jusqu’à ce qu’un enfant les dérange du doigt: les enfants ne viennent qu’au beau temps.

Il y a des fèves et des bettes, et des feuilles géantes et pointues qui s’aventurent dans les allées, des groseillers et quelques plantes d’artichauts, chardons acclimatés et polis, un prunus persica et un arbre d’amour en duel de roses, et aussi un gentilhomme grave au nom rongé qui tend trois roses de pierre à une impossible amante.

Le jardin est un creuset de murmures et de cris aigus, de poursuites et de pas presque cachés, de solitudes abritées dans la tiédeur du jour.

Un magnolia chinois s’éplore en longues larmes violette au milieu de la vie, dans une allée plus calme et comme anachronique où les plantes se taisent, à l’écoute d’un autre chuintement de fontaine. Des chatons volent sur cet espace encore endormi du jardin et se posent parfois sur une pointe d’herbe, entre les fleurs sages de l’hellébore mauve. Deux merles et trois anémones se racontent sans doute des histoires, quelques pies volent en éventail bichrome entre les branches lisses et encore nues. L’arbre au kiwi s’amuse en courbes espliègles à défier sa route de métal.

A côté de la serre, des pots bien alignés en une armée d’étiquettes comme des pavillons dressés et où le soleil joue encore comme une dernière victoire avant la nuit de mon ombre qui passe et les oublie...

[texte et image: © mgab.]



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sábado, 12 de marzo de 2011

viernes, 25 de febrero de 2011

tributo

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un átomo de arena en la mirada
paseante; y los caballos y los vientos
y los trigos con sangre son ya
el ojo oscuro de mi mente.
la mano encendida del oscuro deseo
roza el alma
entre inciertos pasos del cielo y
la hierba, de Silvia Plath en un poema.

[© mgab.]



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viernes, 11 de febrero de 2011

le grand Meaulnes

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[© mgab. / Moleskine / les peupleraies]



à partir de ma mémoire du Grand Meaulnes, l'ébauche d'un projet...

a partir de mi memoria del Grand Meaulnes, el esbozo de un proyecto...



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sábado, 29 de enero de 2011

memoria

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[© mgab. / 'memoria', de la serie 'estratos'. escultura de papel]



poco a poco sin embargo
amo entre fronteras. amo
territorios blandos brutalmente perdidos
rezos errados. amo
islas, contornos, testifico
clamores idos, admito
invasiones impúdicas
amo la impureza del amor.



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viernes, 21 de enero de 2011

la froissure


[© Jean-Michel Fauquet]



j'aime ces coïncidences... / me gustan esas coincidencias...



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sábado, 15 de enero de 2011

otra ventana

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© mgab. / 'souple et raide', de la serie 'les twins'. escultura de papel y algodón



la tarde cerca, no quiero ver tu cara, tu mejilla carmín y
la fruta que eres
desordenada en el jardín
llamaré por saber si danza aún en ti
algún vidrio de la memoria donde miras
sin romper
y hombrecillos raros llegan a tus ventanas
por el hilo tejido de palabras
tensado aún sobre mis cielos.



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jueves, 6 de enero de 2011

la ventana



© Alec Soth




desde la ventana.
más allá de la confusión, hermosas y frías sombras.
mirando al jardín desde la adolescencia.



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jueves, 23 de diciembre de 2010

noël

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traces éparpillées sur un monde blanc.
repères dans l'immensité.
écriture pour un livre neuf.
lignes de pas sur le profil du temps.

[noël deux mille dix.
nouvel an deux mille onze.
imege et texte : © mgab.]



huellas esparcidas sobre un mundo blanco.
señales en la inmensidad.
escritura para un mundo nuevo.
líneas de pasos en el perfil del tiempo.

[navidad dos mil diez.
año nuevo dos mil once.
imagen y texto: © mgab.]




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domingo, 12 de diciembre de 2010

plume sur la mer

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© mgab. / plume sur la mer.



¿existe-t'il quelque chose de
plus parfait
que cette plume
volant
sur cette mer ?


existe algo más
perfecto
que esta pluma
volando
encima de este mar?




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miércoles, 1 de diciembre de 2010

agenda

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© mgab. / los viajes, en mi agenda


voyage autour de ma chambre...
un agenda ressemble souvent à un carnet de voyage.

viaje alrededor de mi habitación...
una agenda se parece a menudo a un cuaderno de viaje.




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miércoles, 24 de noviembre de 2010

regarder...

© Miroslav Tichy





elle la regarda —mais d'un regard pour lequel le mot regarder est déjà trop fort—, regard merveilleux qui voit sans se poser de questions, qui voit, c'est tout — un peu comme deux choses qui se touchent — les yeux et l'image — un regard qui ne prend pas mais qui reçoit, dans le silence le plus absolu de l'esprit, le seul regard qui vraiment pourrait nous sauver — vierge de toute demande, encore non entamé par le vice du savoir — seule innocence qui pourrait prévenir la blessure des choses quand elles pénètrent dans le cercle de nos sensations — voir — sentir — car ce ne serait plus qu'un merveilleux face-à-face, un être-là, nous et les choses, et dans les yeux recevoir le monde tout entier — recevoir — sans aucune demande, et même, sans étonnement — recevoir — rien d'autre — recevoir — dans les yeux — le monde.

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la miró —pero con una mirada para la que la palabra mirar es ya demasiado fuerte — mirada maravillosa que ve sin preguntarse nada, que ve, esto es todo — un poco como dos cosas que se tocan — los ojos y la imagen — una mirada que no toma sino que recibe, en el más absoluto silencio del espíritu, la única mirada que podría salvarnos de verdad — virgen de cualquier demanda, aún no mordida por el vicio del saber— única inocencia que podría prevenir la herida de las cosas cuando penetran el círculo de nuestras sensaciones — ver — sentir — porque ya no sería más que un maravilloso cara a cara, un estar-aquí, nosotros y las cosas, y en los ojos recibir el mundo entero — recibir — sin ninguna demanda, e incluso, sin extrañamiento — recibir — nada más — recibir — en los ojos — el mundo.

[© Alessandro Baricco / Océan mer]



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domingo, 21 de noviembre de 2010

pega tu foto aquí...

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© mgab. / collage en mi agenda



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domingo, 7 de noviembre de 2010

des mots...

© mgab. / puerta pintada.



tres minutos de diversidad
nuevas coreografías
reuniones de trenes
ciencia de la pasión
puntual
y punto grueso
llega a dónde quieres
esta noche te esperan
horarios y tarifas siempre
lógicamente
gente feliz
que engrandece
música circular
próxima en llegar
corte en el alma
área central en el plano
tsunami entre los versos.


trois minutes de diversité
nouvelles choréographies
réunions de trains
science de la passion
ponctuelle
et gros point
parviens où tu désires
cette nuit on t'attend
horaires et tarifs toujours
logiquement
des gens heureux
qui te grandissent
musique circulaire
près d'arriver
entaille dans l'âme
aire centrale sur le plan
tsunami entre les vers.


(palabras encontradas en un andén del metro / mots trouvés sur le quai du métro)



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domingo, 31 de octubre de 2010

el nushu y la flor de loto

anónimo / footbound lady. China.

una pequeña historia: cuando Lourdes Carcedo, artista plástica, me pidió que le prestara una frase escrita en mi blog, le di ésta: '... el misterio de lo otro, de lo que vive en el acuario, detrás del cristal invisible e inviolable' —frase que me inspiró une lectura de Roland Barthes—.

Y Lourdes me contó la historia del 'nushu', ese lenguaje secreto inventado por las mujeres en el siglo III, en una provincia del sur de China, a fin de no ser entendidas cuando hablaban entre ellas, dentro de una sociedad fuertemente machista donde la educación y las salidas al exterior les estaban prácticamente prohibidas.

Lourdes ha construido todo un proyecto artístico aunando tres temas: el lenguaje nushu, el vendaje de pies en la antigua China y el blog femenino. la obra se llama: 'del nushu al blog: lenguaje de mujeres'.

me parece fascinante y lo podeís ver aquí



une petite histoire: lorsque Lourdes Carcedo, artiste plastique, me demanda de lui prêter una phrase écrite dans mon blog, je lui donnai celle-ci: '...le mystère de ce qui est autre, de ce qui vit dans l'aquarium, derrière le verre invisible et inviolable' —phrase que m'avait inspirée une lecture de Roland Barthes—.

Lourdes me raconta alors l'histoire du 'nushu', cette langue secrète inventée par les femmes au IIIème siècle, dans une province du sud de la Chine, afin de ne pas être comprises quand elle parlaient entre elles, au sein d'une société fortement machiste dans laquelle l'éducation et les sorties à l'extérieur leur étaient pratiquemment interdites.

Lourdes a construit tout un projet artistique en réunissant trois thèmes: la langue nushu, le bandage des pieds dans la Chine ancienne et le blog féminin. ce travail s'intitule: 'du nushu au blog: langage de femmes'.

je le trouve fascinant et vous pouvez le voir ici




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miércoles, 20 de octubre de 2010

carry your own world...



© mgab. / carry your own world. collage. 2010




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martes, 12 de octubre de 2010

l'âme au matin

© mgab. / lune



...il eut suffi

d’un souffle maritime et de silences

posés bas sur tes joues

comme des anges défaits et quotidiens,

quelque trace de l’herbe de ces collines, là,

tachant le drap où se replie l’âme au matin

de l’inconnu vertige.



...hubiese sido suficiente

un soplo marítimo y algunos silencios

posados bajo en tus mejillas

como ángeles deshechos y cotidianos,

alguna traza de la hierba de esas colinas, ahí,

manchando la sábana donde se dobla el alma, en la mañana

de desconocido vértigo.



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domingo, 3 de octubre de 2010

the red hat

© Johannes Vermeer. the girl with the red hat.




no me digas que no te gusta

the girl with the red hat en su hermosa efervescencia

la osada mirada de la vida temprana

buscándote

no me digas que no te gusta

esa luz de cera en la nariz

como a las orillas de los bosques la luz

sol líquido que esparce

de las mariposas los mágicos ocelos




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domingo, 26 de septiembre de 2010

incendie

© mgab. / incendie.





...hacha de sonido, cincel de viento y trueno, aguas disolventes, afirmación de luz, escaleras, sótanos, degradada tormenta, pliegues secos de la voz, roturas, desdenes, soliloquios de lluvia y pájaros oscuros, incendios y bomberos, narcolepsia invertida, crudos amantes, más escaleras, hacia la azotea, hachazos de sol, rostros paseantes, turbio juego de sudor, alma, quebrados, quiebros, urgencia, prisa, asma vencido, sonrisa extrema, ludópatas del aire, collares de gritos, espasmos, dura caricia, días difíciles, gozos, remanso memoria de...



...hache de son, ciseau de vent et de tonnerre, eaux dissolvantes, affirmation de lumière, escaliers, caves, orage dégradé, plis secs de la voix, déchirures, dédains, solliloques de pluie et d'oiseaux oscurs, incendies et pompiers, narcolepsie inversée, sauvages amantes, d'autres escaliers, vers la terrasse, coups de hache de soleil, visages passants, jeu trouble de sueur, âme, fracture, faillites, urgence, hâte, asthme vaincu, sourire extrême, ludopathes de l'air, colliers de cris, spasmes, dure caresse, jours difficiles, jouissances, havre, mémoire de...


[texto y foto: © mgab.]




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sábado, 18 de septiembre de 2010

le bas de la fenêtre

© mgab. / coulée.



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lunes, 6 de septiembre de 2010

plume baiser

© mgab. / moleskine.baiser



deux dans le métro
hors du monde
soudés aux lèvres
du désir
beautiful hearts
sad hearts



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miércoles, 25 de agosto de 2010

l'eau










sentiré en el rumor del agua
la piel salvaje que me guía de antes
y me retira
y me cobija
y el olor sanguinolento donde lato.
voces de sal que me recorren dentro
mías no son sino de los días extraños
cuyos ojos miran encogidas mis alas.


je sentirai dans la rumeur de l'eau

la peau sauvage qui me guide d'avant

et me retire

et puis m'accueille

et l'odeur sanguinolente où je palpite.

ces voix de sel qui parcourent mon corps

ne sont pas miennes, elles prviennent de jours étranges

et leurs yeux regardent

maintenant repliées, mes ailes.



[photo et texte: © magb.]




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lunes, 16 de agosto de 2010

la boîte à fleurs

© mgab. / la boîte à fleurs






no puedo. nunca puedo echar a la basura cuando caen al suelo esas mariposas que han desaprendido a volar. se han soltado en un momento desesperado y se han lanzado al vacío, suicidas adolescentes arrugadas en su desamparo y yo las recojo, en el rito sagrado de detener el olvido de otros días brillantes.


están ahora dentro de una caja de botones que abro de vez en cuando. toco las arrugas sonoras de sus pequeñas faldas y siento su color ligero como un viento que los sostiene en mi mano, invisible y casi quieto.




je ne peux pas. je ne peux pas les jeter à la poubelle quand ils tombent sur le sol, ces papillons qui ont désappris le vol. ils se sont lachés dans un moment de désespoir et se sont lancés dans le vide, adolescents suicides fripés dans leur désarroi et moi je les ramasse, dans le rite sacré d'arréter l'oubli d'autres jours brillants.


ils sont à présent dans une boite à boutons que j'ouvre de temps en temps. je touche les froissures sonores de leurs petites jupes et je sens leur couleur légère comme un vent qui les soutiendrait dans ma main, invisible et presque arrêté.




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sábado, 7 de agosto de 2010

petite sombre

© mgab. / pecios 1. reciclaje.




petite sombre
qui s'invente experte des bois
liseuse d'ombres
et sage
le rire danse sur tes yeux
et dépeigne les choses graves


pequeña oscura
que se inventa experta de los bosques
leedora de sombras
y sabia
la risa danza sobre tus ojos
y despeina las cosas serias



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viernes, 23 de julio de 2010

le triton sur la main

© mgab. / le triton sur la main. de l'été animal.




je vois le triton bleu sur mon plancher de pin valsain doré dans la pénombre, vert-de-gris tendre encore, mutilé dans sa fuite à l'au-delà du mur nocturne. Il étire ses doigts entre combien de mondes, sans gouvernail et le regard muet?


(animal trouvé dans le salon de la maison à Madrid, amené par la chatte Siouxie —queue coupée—. me rappelle la main. je pense tout à coup à la main d'un homme-dieu, une des photos de Toni Catany)



veo el geko azul sobre mi parquet de pino valsain dorado en la penumbra, verde-gris tierno aún, mutilado en su huida hacia el más allá del muro nocturno. ¿entre cuántos mundos estira sus dedos , sin timón y la mirada muda?


(animal encontrado en el salón de mi casa en Madrid, traído por mi gata Siouxie —cola cortada—. me recuerda la mano. pienso de repente en la mano de un hombre-diod, una de las fotos de Toni Catany)



[machine à écrire, gravures de livre de sciences naturelles, intervention sur une photographie de Toni Catany et reproduction en polaroid. impression par photocopie / máquina de escribir, grabados de libro de ciencias naturales, intervención sobre una fotografía de Toni Catany y reproducción en polaroid. impresión por fotocopia.]




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domingo, 11 de julio de 2010

salto

© Pilar García Merino. Las edades de la vida.



ella se desnuda en el paraíso

de su memoria

ella desconoce el feroz destino

de sus visiones

ella tiene miedo de no saber nombrar

lo que existe



elle se dévêt dans le paradis

de sa mémoire

elle ignore le féroce destin

de ses visions

elle a peur de ne pas savoir nommer

ce qui existe


[Alejandra Pizarnik]



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domingo, 27 de junio de 2010

Lucien

© Antonio Tabernero. Lucien. 27.06.10




Lucien, la vie...




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domingo, 13 de junio de 2010

mapas flotantes

© mgab. / mapas flotantes. Guadalajara-madrid. mayo 2010.




luego iremos a por las flores empapadas de río,
a por los mapas flotantes que dibujan
en los pechos los lirios
y queriendo amar todas las primaveras, seremos
días ardidos de palabras simples
[...]
tocaremos los cuerpos puros
del amanecer y numeraremos sus honduras
hasta la inutilidad del deseo
hasta la saciedad de él...



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