
pleine lune entre les saules et un abandon de sel dans les yeux
je frôle le genou clair où reposent aussi
la mort des fleurs
et les tempes que marbrent les vins
je peux dire l'histoire des pas,
tandis que dormait la petite rive de l'eau,
et remémorer la longue embrassade des poissons.
je crois voir les mèches d'herbes coupées
dans la main ouverte des forêts
et reluire encore
les ongles mal coupés dans les pinceaux des vents.