© mgab. / la tentación vive abajo. collage, 2009
ganas de abismarse en alguna calidez, esa primavera que no llega nunca, las mañanas todavía frías de guantes y bufanda, el sol mermado por no se sabe muy bien qué aire del norte, oeste, levante, la dichosa sensación térmica... la frialdad de las cifras que se resisten, la frialdad de la in-convivencia diaria, el laconismo sin embargo eterno de los días de paro, el cuchillo de la agresividad en defensa propia. y las penas domésticas por los amigos rotos.
ganas de deseo y de pasión, ganas de olvidarse del tedio, del conformarse, del pasar. otras ganas de vivir. otras ganas de Sur.
envies de s'abîmer dans quelque châleur, ce printemps qui n'arrve jamais, les matins encore froids de gants et d'écharpe, le soleil affaibli par on ne sait trop quel air du nord, de l'ouest, du levant, la fameuse sensation thermique... la froideur des chiffres qui s'incrustent, la froideur de l'in-convivialité quotidienne, le laconisme pourtant éternel des jours de chômage, le couteau de l'agressivité en légitime défense. et les peines domestiques pour les amis brisés.
envies de désir et de passion, envies d'oublier le morne, le conformisme, le je m'en foutisme. d'autres envies de vivre. d'autres envies de Sud.
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ganas de deseo y de pasión, ganas de olvidarse del tedio, del conformarse, del pasar. otras ganas de vivir. otras ganas de Sur.
envies de s'abîmer dans quelque châleur, ce printemps qui n'arrve jamais, les matins encore froids de gants et d'écharpe, le soleil affaibli par on ne sait trop quel air du nord, de l'ouest, du levant, la fameuse sensation thermique... la froideur des chiffres qui s'incrustent, la froideur de l'in-convivialité quotidienne, le laconisme pourtant éternel des jours de chômage, le couteau de l'agressivité en légitime défense. et les peines domestiques pour les amis brisés.
envies de désir et de passion, envies d'oublier le morne, le conformisme, le je m'en foutisme. d'autres envies de vivre. d'autres envies de Sud.
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6 comentarios:
Bravo de tant d'envies, c'est bon signe, le jour où tu n'en a plus , il y a du soucis à se faire. Ronges ton frein,le printemps ne saurait tarder, il se fait seulement desirer,comme une jolie fille!!
jin: depuis le temps que je me promets une petite visite, il est plus que temps que je t'adresse un petit coucou.
Enfin du soleil sur Graulhet, aujourd'hui ! Courage, tant que nos envies nous adressent encore la parole, l'in-convivialité des uns et des autres n'a qu'à bien se tenir (j'adore cette construction: in-convivialité, c'est tout à fait ça.)
A bientôt, et merci du passage sur graulhet, bonjour.
Se rompen los sueños y sus trocitos dispersos tienen aroma a impermanencia. Sonriamos mientras nuestros músculos respondan a nuestras órdenes. Llegará un día en que no será así.
Un abrazo,
Lula.
Y es que lo más importante son las ganas.
Incluso las ganas de tener ganas.
Más, quizás que aquello de lo que se tiene ganas.
Besos.
Nan, les désirs vont les désirs viennent, je me refuse à vivre sans eux, même si je ne veux pas qu'ils me sabotent le présent: difficile équilibre, c'est la vie!
bisous de soleil et de vent...
R.L., merci de la petite visite, et aussi de m'aider à maintenir le lien avec les vieilles racines. j'aime le don que tu as pour toujours trouver le beau côté des choses quotidiennes.
Lula, estoy de acuerdo contigo, los deseos no tienen que hacerse feroces y taparnos nuestra propia fugacidad... y la suerte de vivir lo que vivimos.
un abrazo, siempre
Ybris, las ganas como las tienes tú, siempre encontrando la poesía en los días vividos, e intentando ajustarles las cuentas a unas cuantas cosas desviadas!
gracias amigo, sigamos...
le rouge et le noir. anhelamos el rojo en los días grises, y en los días rojos pensamos en los grises que vendrán. la condition humaine, qu´on dit...
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