viernes, 7 de septiembre de 2007
les chambres des rêves
ma chambre close ou ma chambre ouverte: dans quel de ces deux rêves se déroule ma vie? le désordre du luxe ou le luxe du désordre devenu pauvreté. où est le monde au-delà des apparences, à l'extérieur ou à l'intérieur de notre enveloppe tangible, de la peau que nous endossons et que nous croyons nôtre?
je suis la seule au monde à voir le monde tel que je le vois. je suis aussi la seule à l'inventer tel qu'il existe pour moi et que personne d'autre ne connait. j'invente, moi seule, la beauté que je reconnais comme belle, et qui n'est belle que pour moi. je suis irrémédiablement seule au monde, perdue entre les vôtres que je ne connaîtrai jamais.
mi habitación cerrada o mi habitación abierta: ¿en cuál de estos dos sueños se desarrolla mi vida? el desorden del lujo o el lujo del desorden vuelto pobreza. ¿dónde está el mundo más allá de las apariencias, fuera o dentro de nuestro envoltorio tangible, de la piel que vestimos y que creemos nuestra?
soy la única en el mundo en ver el mundo tal como lo veo. también soy la única en inventarlo tal como existe para mi y que nadie más conoce. invento, yo sola, la belleza que reconozco como bella, y que sólo es bella para mi. estoy irremisiblemente sola en el mundo, perdida entre los vuestros que no conoceré jamás.
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13 comentarios:
lamentablemente el mundo de las apariencias esta dentro y fuera de nosotros mismos, pues dentro que seria nuestro dominio particular y exclusivo, le dejamos invadir por los prejuicios que el exterior nos infunde...
y yo corro con ventaja, porque un pedacito de tu mundo si le conozco...
no estas sola.. o si?? no lo creo...
J'aime beaucoup la reprise de "a kind of blues" en calligraphie - et le jardin secret que nous voulons tous avoir.
exacto, Lukre, nos dejamos invadir pero siempre existe un límite infranqueable; allí mismo empieza la soledad de cada cual (que no es ni buena ni mala, según se mire y se viva)
y no, no me siento sola, esta reflexión mía de hoy no tiene nada que ver con una actitud pesimista, es una simple y llana constatación: nuestro mundo particular nunca es igual al de los demás, nunca podemos ver, sentir, decir las cosas de la misma manera, y a la inversa: es nuestro lastre y también nuestra riqueza, una infinita riqueza.
Rima, so happy reading you! merci pour ton opinion, toujours favorable, indulgente? j'aime moi aussi cette page, peut-être plus intime que d'autres. nous avons tous un jardin secret, sans le chercher, sans le créer. ou, sinon, c'est que nous sommes incapables de le voir, mais il existe bel et bien. la râge c'est de ne jamais pouvoir le partager vraiment, même avec les êtres que l'on aime le plus... c'est peut-être triste, mais aussi tellement beau. quand tu te regardes à l'intérieur, tu peux toujours te dire: TOUT EST LÀ! je te jure que c'est réconfortant: fais l'expérience...
comment vont tes cours d'espagnol, femme courageuse?
Solo atisbamos, a veces, el mundo de los otros.
Siento curiosidad (para poder atisbar) por el resto del libro, que supongo maravilloso, lleno de reflexiones y belleza.
Chau.
I visit you every day (every hour??) but haven't done so in the past 24 hours because I am un peu depassee par tout ce que j'ai besoin de faire. Apologies, mon amie :)
I love your intro..Le malheur ou l'attirance est justement d'etre entre les 2 reves. Nous sommes tous seuls dans notre monde interieur mais la beaute de l'amour ou de l'art c'est de pouvoir vivre memes quelques secondes avec quelqu'un dans cette illusion de bonheur. I think we, as aspiring artists, can touch this hidden worlds within each other and share it. Why is it then that we attracted and moved by artists and their works and not by others. Open the door for me, Jin :)
the door is open for you, Neda, il ya déjà longtemps, depuis bien avant que je te connaisse. il y a d'autres vies, peut-être, sûrement. où s'est-on dejà rencontré...?
bien sûr on peut partager beaucoup de choses, presque tout, mais ce n'est pas exactement ce que je veux dire. rien qu'un exemple: je ne saurai JAMAIS si je perçois la couleur que j'appelle rouge comme tu la perçois toi, ou comme la perçoit une autre personne. chacun a son IDÉE du rouge et la perception qui en dérive est différente pour tous et chacun de nous. et c'est la même chose pour tout: nous matérialisons le monde avec notre esprit et nos sens, et chacun le fait à sa manière, avec des outils bien différents. enfin, ce serait trop long à développer ici (je ne sais pas si je m'explique un tout petit peu mais c'est une idée qui me tracasse depuis toujours!)
Shichimi, me gusta que te guste. te prometo que, de vez en cuando, colgaré alguna página del libro bleu et rouge.
he leído varias veces, hoy, el poema de Juarroz que has puesto en tu blog, y me parece cada vez más maravilloso; los dos primeros versos son de una infinita riqueza. gracias por compartir esto.
Chere Jin, je trouve toujours mon jardin secret dans les yeux de mes filles (et non, ce n'est pas contradictoire, je le jure).
Quant a mon cour d'espagnol, il est aussi a jour que mon travail, waff waff (comme dirait Gaston Lagaffe) :-)
Hablamos de diferentes soledades: una nos arrasa y lleva a la destrucción: somos seres sociales y necesitamos del calor de los otros, sentirnos queridos, comprendidos, protegidos. Y también querer, comprender, proteger... La otra soledad es purificadora: necesitamos de la soledad para pensar, para alimentar el espíritu, para darnos cuenta del valor de lo que nos falta cuando estamos solos.
En esa cuerda tendida entre la soledad que nos incomunica y la que nos pule a cincel nos movemos como equilibristas a punto de carenos, a punto de salvarnos...
dear Alfonso: palabras bellas y sabias, gracias otra vez por ellas. aúnque mi comentario era sobre "otra" soledad
oye, fuiste swani o algún guru en una vida anterior...?!
La incapacidad de comunicarse es también la insuficiencia del lenguaje... que diría nuestro amigo de la carta a Lord Chandos.
¿Gurú? Si acaso aprendiz de ayudante de aspirante de... Y en esas estamos...
La habitacion azul del sofá rojo parece sacada de Inland Empire de David Lynch.
El Kind of Blues tine algo que ver con Miles?
dos respuestas
1. la foto es de Christophe Gaillard; no sé si tiene algo que ver con Inland pero no lo creo
2. of course, Juan. hay otro Kind of blues mejor que ese?
Jin
A la primera, aumenté la foto, vi el nnombre y lo busque een google...Interesante
A la segunda, con ese título no, of course
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