miércoles, 13 de febrero de 2008

le mal

© Alessandro Bavari. As idlers sink into the bitumen, two infants stir their skins, de la serie Sodom and Gomorrah.



hoy he aprendido una lección: que no puedes crear un mundo a la medida de tus sueños, todo hermoso y pulcro, estético, y olvidarte de la maldad, la miseria y la podredumbre del ser humano. tengo mi lado oscuro y malvado, como todos supongo, y tengo que apechugar con ello, observarlo, reconocerlo e intentar domesticarlo.


esta reflexión viene por un juego que circula entre blogueros: "coge el libro que estás leyendo ahora, vete a la página 123 y lee las 5 primeras frases. luego, recopila las 3 frases siguientes y mándalas a 5 personas" (que a su vez mandarán las suyas a 5 personas, etc. personalmente, prefiero dejar a los que lean este post la decisión de seguir con el juego si les apetece).

y éste es el resultado de mi búsqueda:


...O que simplemente su substancia es aquella oscura y dúctil y densa como la pez que baja por las cloacas prolongando el recorrido de las vísceras humanas, de negro agujero hasta aplastarse en el último fondo subterráneo, y que de los mismos bolos perezosos enroscados allí abajo se levantan vuelta sobre vuelta los edificios de una ciudad fecal, de retorcidas agujas.


En las creencias de Bersabea hay una parte de verdad y otra de error. Cierto es que dos proyecciones de sí misma acompañan a la ciudad, una celeste y otra infernal; pero se equivocan en cuanto a su consistencia.

[Italo Calvino, Las ciudades invisibles]




aujourd'hui j'ai appris une leçon: on ne peut pas créér un monde à la mesure de ses rêves, tout beau et propre, esthétique, et oublier le mal, la misère et la pauvreté de l'être humain. je possède un côté obscur et mauvais, comme tout le monde je suppose, et je dois l'assumer, l'observer, le reconnaître et tenter de le domestiquer.


cette réflexion est dûe à un jeu qui circule entre bloggers: "prends le livre que tu lis en ce moment, va à la page 123 et lis les 5 premières phrases. recopie ensuite les 3 phrases suivantes et envoie-les à 5 personnes" (qui, à leur tour, enverront les leurs à 5 autres personnes, etc. personnellement, je préfère laisser à ceux qui liront ce post la liberté de continuer le jeu s'ils en ont envie).


et voici le résultat de ma recherche:


...Ou simplement que sa substance est celle obscure et ductile et dense comme la poix qui descend par les égouts en prolongeant l'itinéraire des viscères humaines, de trou noir jusqu'à s'aplatir sur le dernier fond souterrain, et que des mêmes boules paresseuses enroulées là en bas s'élèvent en spirale les édifices d'une cité fécale aux torves aiguilles.


Entre les croyances de Bersabea il y a une part de vérité et une autre d'erreur. Il est certain que deux projections d'elle-même accompagnent la cité, l'une céleste et l'autre infernale; mais elles font erreur quant à leur consistance.


[Italo Calvino, Les cités invisibles.]

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domingo, 10 de febrero de 2008

la fleur d'hibiscus

© mgab. / la jupe froissée, du livre trescientas sesenta horas de Genalguacil.



la falda arrugada de una mujer frente al mar,

al fondo del jardín donde la barra líquida del

horizonte se vuelve más ligera, infinitamente, y

deja huir el aliento salado del entero paisaje


la jupe froissée d'une femme face à la mer,
au fond du jardin où la barre liquide de
l'horizon devient plus légère, infiniment, et

laisse fuir l'haleine salée de l'entier paysage

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