lunes, 3 de diciembre de 2007

la vague et le chemin

© mgab. / la vague et le chemin. Asturias, 2007.



la vague se détruit sans cesse pour renaître en une autre, presque identique mais toujours différente, arrivant juste un peu en-deça ou un peu au-delà de la trace qui la précède, comme jouant à dérouter le sable qui la reçoit. la prévoir est peut-être une question d'intuition, mais surtout de respect et de sagesse. l'accepter c'est savoir que tout peut disparaître, balayé, anéanti, et revenir sous un aspect peut-être méconnaissable.


le chemin se perd et puis réapparaît, ses méandres ne sont que des incidents de parcours, tout au plus des ironies orographiques trompant la banalité. le suivre est sans doute une question de patience, ou d'obstination, ou de simple endurance.


les chemins et les vagues, ces extraordinaires aléas qui nous font traverser la vie comme un parcours d'obstacles, hasardeux et passionnant...


la ola se destruye sin cesar para renacer en otra, casi idéntica pero siempre distinta, llegando justo un poco por delante o un poco por detrás de la huella que la precede, como jugando a despistar la arena que la recibe. preverla tal vez sea cuestión de intuición, pero sobre todo de respeto y sabiduría. aceptarla es saber que todo puede desaparecer, barrido, aniquilado, y volver bajo un aspecto quizá irreconocible.

el camino se pierde y luego reaparece, sus meandros no son sino incidentes en el trayecto, como mucho ironías orográficas engañando la banalidad. Seguirlo sin duda sea cuestión de paciencia, o de obstinación, o de simple resistencia.


los caminos y las olas, esas extraordinarias incertidumbres que nos hacen atravesar la vida como una carrera de obstáculos, azarosa y apasionante...

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