...on dit bien que le sable possède une singulière musique, que ses plus infimes grains creusent sans cesse l'espace, et que de leur lente friction naissent des sons inexplorés encore... et que ce pourrait être une autre version du silence.../...dicen que la arena posee una música singular, que sus granos más ínfimos horadan sin cesar el espacio, y que de su lenta fricción nacen sonidos aún inexplorados... y que esto podría ser otra versión del silencio...
il y a des visages qui sentent la tristesse. et d'autres qui sentent le printemps. les vieilles portes décrépies ne peuvent rien contre cet accès de jeunesse, ce petit vrillon de fraîcheur cloué dans l'air poussiéreux des villes, tourbillonnant au fond de la rétine sans qu'aucune autre image ne puisse l'en déloger, obstiné à nous rouvrir le monde à la fin d'un hiver.
il y a des visages qu'on devrait prescrire aux hargneux, aux sans âme, aux ingrats et aux malhonnêtes de tous poils. il y a des visages qu'on devrait afficher sur son miroir, tous les matins, pour oublier ses propres rancunes contre le monde.
hay caras que huelen a tristeza. y otras que huelen a primavera. las viejas puertas desconchadas son impotentes ante esa erupción de juventud, esa pequeña viruta de frescura clavada en el aire polvoriento de las ciudades, ese torbellino en el fondo de la retina que ninguna otra imagen es capaz de desalojar, obstinada en abrirnos otra vez el mundo al final de un invierno.
hay caras que se deberían prescribir a los hoscos, a los desalmados, a los ingratos y a los deshonestos de cualquier calaña. hay caras que se deberían pegar al espejo, todas las mañanas, para olvidar los propios rencores contra el mundo.