© mgab. / graffiti anónimo. madrid, 2009
il y a des visages qui sentent la tristesse. et d'autres qui sentent le printemps. les vieilles portes décrépies ne peuvent rien contre cet accès de jeunesse, ce petit vrillon de fraîcheur cloué dans l'air poussiéreux des villes, tourbillonnant au fond de la rétine sans qu'aucune autre image ne puisse l'en déloger, obstiné à nous rouvrir le monde à la fin d'un hiver.
il y a des visages qu'on devrait prescrire aux hargneux, aux sans âme, aux ingrats et aux malhonnêtes de tous poils. il y a des visages qu'on devrait afficher sur son miroir, tous les matins, pour oublier ses propres rancunes contre le monde.
hay caras que huelen a tristeza. y otras que huelen a primavera. las viejas puertas desconchadas son impotentes ante esa erupción de juventud, esa pequeña viruta de frescura clavada en el aire polvoriento de las ciudades, ese torbellino en el fondo de la retina que ninguna otra imagen es capaz de desalojar, obstinada en abrirnos otra vez el mundo al final de un invierno.
hay caras que se deberían prescribir a los hoscos, a los desalmados, a los ingratos y a los deshonestos de cualquier calaña. hay caras que se deberían pegar al espejo, todas las mañanas, para olvidar los propios rencores contra el mundo.
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il y a des visages qui sentent la tristesse. et d'autres qui sentent le printemps. les vieilles portes décrépies ne peuvent rien contre cet accès de jeunesse, ce petit vrillon de fraîcheur cloué dans l'air poussiéreux des villes, tourbillonnant au fond de la rétine sans qu'aucune autre image ne puisse l'en déloger, obstiné à nous rouvrir le monde à la fin d'un hiver.
il y a des visages qu'on devrait prescrire aux hargneux, aux sans âme, aux ingrats et aux malhonnêtes de tous poils. il y a des visages qu'on devrait afficher sur son miroir, tous les matins, pour oublier ses propres rancunes contre le monde.
hay caras que huelen a tristeza. y otras que huelen a primavera. las viejas puertas desconchadas son impotentes ante esa erupción de juventud, esa pequeña viruta de frescura clavada en el aire polvoriento de las ciudades, ese torbellino en el fondo de la retina que ninguna otra imagen es capaz de desalojar, obstinada en abrirnos otra vez el mundo al final de un invierno.
hay caras que se deberían prescribir a los hoscos, a los desalmados, a los ingratos y a los deshonestos de cualquier calaña. hay caras que se deberían pegar al espejo, todas las mañanas, para olvidar los propios rencores contra el mundo.
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9 comentarios:
nos esforzamos, no te creas, pero el espejo a veces no quiere
que buena puerta
me gusta tu ojo al acecho
Ella tiene cara de observadora, aunque no sé si le gusta lo que ve..
Preciosa la foto,Jin !!
Besos
essaies un jour de regarder l'autre face du miroir,les jours où tu te trouves moche ,laide et vieille,je t'assure l'autre coté n'est pas mal du tout,il te replonge dans la naiveté de l'enfance,et surtout sa fraicheur; comme un sourire de printemps.C'est ce coté là qui t'embrasse aujourd'hui
¡Qué curioso!¡Vivien Leigh!
Entre la primavera y la tristeza mucho mejor la cara que huele a esta última.
Nunca la afectarán las puertas desconchadas.
Ojalá jamás nos falten como ardiente erupción de juventud.
Besos.
acaso somos puertas desconchadas aguardando una mano que nos dibuje un rostro con que mirar de nuevo el mundo
sí, Vivien Leigh en graffiti: sorpresas de la calle, a que alegra la vista...
nan, je ne suis pas Alice, mais j'essaierai!
gracias por la compañía, a todos!
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